Deux ans déjà que les survivants des bombardements de l'île avaient signé un accord, une trêve. Une union. On aurait pu la penser fragile... Mais tous avaient à coeur de survivre. Et elle tenait. Chacun prenait ses marques. Les repères étaient chamboulés pour tous. Mais elle tenait. Aujourd'hui, Loups et Vampires s'étaient affairés ensemble, à Belfast pour mettre sur pieds cette seconde fête, promettant rencontres, festivités et joies.
Et par cette nuit de fête, j'acceptais la bière tendue par [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Nous étions amies. Proches. Avec elle, je pouvais baisser la garde, mettre des mots sur bien des choses que je taisais aux autres, même à As.. J'étais une confidente à qui l'on confier malheurs et secret pour beaucoup.. Mais il était bon de pouvoir le faire soi même de temps en temps. Pour ne pas flancher.. Ou justement pour s'effondrer. Sachant que quelqu'un serait là pour nous aider à nous en relever.
Nous détendre.. Bonne idée. Je comptais bien essayer, du moins. Et la sorcière eut vite fait de repérer une âme esseulée et l'enjoindre à venir auprès de nous. Cette fête était justement conçue pour tisser des liens, non?
"-Merci. Et ravie également Faith. Bonsoir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Enchantée."
Les deux hommes semblaient bien connaître la jeune femme qui semblait déjà moins solitaire. Mon déguisement.. Et bien.. J'avais fais avec les moyens du bord pour créer un [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] mais pourtant reconnaissable. J'en étais plutôt fière.
Et en observant la foule se rassemblant, je pus ainsi repérer un visage amical [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Il semblait en forme. Je me promis d'aller le saluer durant la fête, tâchant d'attirer son attention silencieusement, quand il semblait prêt à aller danser. Il n'était pas seul, je ne le remarquais qu'alors.. C'était bien.
On entendis peu après les musiciens terminer leur morceau et un sifflement au dehors annonciateur de la suite des réjouissances. Je me raidis un instant surprise, avant de me détendre... Ce devait être une fusée d'artifice, comme le claquement sonore me le confirma.
Rien de plus... Je lançais un regard amusé à Lahja... Elle avait parlé de se détendre et de s'amuser hein?
"-Ca vous dis d'aller voir ce qu'ils préparent au dehors? Ils semblent prêt à nous en mettre plein la vue."
Amaryllis O'Faolain
♦ Humain ♦ La Parfumeuse
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Mar 2 Nov - 15:52
La soirée avait été bien occupée pour la Parfumeuse qui avait donné un coup de main à ses amis pour se préparer en vue de la fête de la Coalition. Cette nuit, l'on se déguisait, changeait de peau. Cette nuit, l'on s'amuserait, tous ensemble, mettant les querelles, les griefs et tensions de côté jusqu'au lendemain, au moins. Tous seraient unis sous le drapeau de la paix et de l'entente.
Loin des tracas du quotidien, de ces retords Tullamores... Non. Cette nuit serait heureuse et enjouée, festive et conviviale. Tous semblaient le vouloir.
Alors profitant d'un moment de calme, Amaryllis se prépara elle même. Des vêtements en cuir sombre, des lianes de lierres, des fougères la revêtant. Une couronne de plantes à ses cheveux flamboyants, la voilà en [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour cette occasion. Elle avait une sacoche à la ceinture, du parfum mis à ses poignets, à son cou, pour parfaire le costume, et de quoi en remettre, en distribuer... Et elle rejoignit ses comparses pour se mettre en route. Direction Belfast et la fête..
Tous arrivaient peu à peu, seuls ou accompagnés. Et tous se mélangeaient les uns aux autres. Certains se retrouvaient... D'autres faisaient connaissance.. Et Amaryllis observait, dans un premier temps. Tentant de repérer des visages familiers.. Elle en vit un, lui semblait-il. Un.. Génie? ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) .. Etait-ce bien lui, qui l'avait rejoint dans la forêt avec une troublante proposition? Il lui semblait que oui. Mais la foule s'amassant était un peu intimidante, alors qu'elle tentait de rester de marbre, jouant avec ses bracelets végétaux à ses poignets.
Certaines demoiselles vinrent lui demander quel pouvait être ses fragrances, et la belle aux plantes leur indiqua simplement les confectionner elle même. Ce personnage lui allait bien, car si elle maniait les plantes bienfaisantes la plupart du temps... Elle savait utiliser celles qui étaient dangereuses et mortelles. D'un geste fin et agile de ses doigts, elle attrapa l'une de ses fioles, distribuant ses fragrances d'une caresse aux poignets des belles, jetant un sourire à leurs partenaires... Elle se sentait d'humeur joueuse. Et la vue de la gente féminine l'émoustillait en ces instant. Peut-être trouverait-elle de la compagnie avec laquelle finir cette nuit? Dommages aux partenaires et célibataires masculins.. Elle les ignorait superbement. Ils se lasseraient avant elle s'ils envisageaient de flirter ou d'attirer son attention... En jouer? Pourquoi pas.. Cette nuit était particulière après tout.
Peu après, un sifflement au dehors, la musique dedans s'amenuisant se firent profiler la suite des réjouissances, et la Parfumeuse suivit le mouvement, curieuse de voir le feu d'artifice qu'elle devinait se préparer.
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Ven 5 Nov - 17:05
SI j'ai repéré des têtes connus ? C'est la première chose que j'ai cherché dans cette foule et, la chance visiblement de mon côté, il y en a aucune pour éveiller ma méfiance. La soirée s'annonce donc sous les meilleurs auspices. Presque décevant, je n'aurai pas dit non à un peu d'action. Si elle me tombe dessus, ce n'est pas comme si je l'avais cherché et je pourrai m'y plonger sans entacher la droiture imposée. - Quelques unes. Mais pas de quoi s'inquiéter. Je le déplore presque en lui confiant, mon regard parcourant une dernière fois l'assemblée. Vraiment personne ? Une petite moue et j'en reviens à Sigfried. Je crois ne l'avoir jamais vu en pareils circonstances et il est étrange de l'observer dans un contexte si... Normal. A mon humble avis, il sied plus aux champs de bataille et à sa ferme, qu'à ce genre d'opulences festives. - Tous les éléments sont réunis pour que ce soit une réussite... La lumière explosant au ciel sombre en témoigne. Je relève mes yeux pour, comme beaucoup, admirer le feu d'artifice. C'est que ça se donne les moyens. Entre deux illuminations, je poursuis. - Mais dis moi, Léandre est il présomptueux ou vraiment en mesure d'assurer la sécurité de cette soirée ? Loin de moi l'idée de jouer aux prophètes de malheurs mais... Personnellement, si je devais choisir un moment pour attaquer, je trouverai celui ci particulièrement opportun. Après deux siècles à mener une guerre personnelle, j'ai le nez pour ça. Trouver l'instant propice à disséminer l'ennemi. Ce n'est pas à Sigfried que je vais l'apprendre, choisir le bon moment est crucial et celui ci réunit pas mal de conditions. Une ambiance légère, éloignant méfiance et défiance, la présence de VIPs et ils sont en nombres ici, la célébration d'un espoir et donc la possibilité d'y porter un coup mortel. Alors oui, je sais, je ne suis pas très objective, j'aime ce genre d'animation et à force de conspirer au pire, il devient facile à envisager.
Une part de lui était ailleurs. Loin de cette fête. Écœurée par l'hypocrisie. Il n'y avait que Sean et le visage de quelques amis pour lui rappeler que le monde ne s'était pas arrêté de tourner. Du moins, pas encore. Il était donc plus avisé de revêtir le masque de la légèreté. La présence de Sean à ses côtés lui permettait presque d'y croire, de s'y abandonner mais c'était plus fort que lui. Alexander était incapable de se laisser aller à cette supercherie à cent pour-cent. Il n'en disait rien pourtant, se contentant de la musique pour se distraire ainsi que du mouvement éthéré des danseuses du Pandemonium. Êtres graciles qui permettaient à la soirée d'étinceler, l'air de rien.
« Non, Sean. Ce n'est pas l'alcool qui va t'aider, on le sait tous les deux. » répondit-il avec douceur, n'ayant pas l'envie de le brusquer. À la place, il lui tendit un jus de fruits fraîchement pressé, attendant qu'il le finisse alors que Niko débarquait, lui entourant les épaules tandis que sa remarque le fit rire. Les déguisements, ça n'avait jamais été son truc... Cela dit, il aimait observer ceux des autres. « T'es très élégant toi par contre. » rétorque-t-il en l'observant avec attention. Ça marche, on se retrouve dans quelques minutes dans ce cas. » Ensemble, il leur arrivait de se détendre en faisant un peu de musique. Alexander avait appris à chérir ces instants. Lui qui peinait pourtant à se laisser aller. Niko partit comme il était arrivé, en coup de vent. Sean avait toutefois eu le temps de vider son verre. « Je te montrerais. Cela dit, ne pense pas que je suis meilleur que toi dans le domaine ! Ce serait faire une grossière erreur. » À ces dernières paroles, Sean souhaitait en savoir plus mais Nikolaï s'en était déjà allé.
Le rire du mexicain adoucissait l'esprit préoccupé du hacker. Il s'y attachait alors que son corps revenait épousait le sien dans un enlacement affectueux. En quelques baisers, ses sombres pensées de diluaient et poussé par l'envie qu'il avait de s'amuser, O'Brian décidait de le combler. Il se détacha de leur étreinte pour attraper sa main, se glissant parmi la foule, pour le ramener contre lui à nouveau et mener la danse. « Tu sais danser ? » demanda-t-il en laissant son regard azuré se fondre dans les chaleurs mordorées de la personne qu'il avait choisi d'aimer. En débutant quelques pas, il le guidait, embrassant son joue dans un rire qui, cette fois, se voulait sincère. Ils s'essayaient à la danse depuis déjà quelques minutes lorsque la musique s'est finalement tue ; laissant ainsi place à des feux d'artifices colorés. Face à ce spectacle, Alexander captura Sean davantage au creux de ses bras, protecteur et amoureux, profitant de cette vue en sentant leurs cœurs se réchauffer d'être deux.
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Sam 6 Nov - 13:14
Smell Like a Freaksow
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Il fumait. L'air apaisé et serein. Mais je ne savais pas si je pouvais réellement m'y fier. Peut-être parce que j'avais entrevu l'humain sous le masque du vampire craint et respecté. Celui qu'il n'était jamais bon de défier. Personnellement, j'avais eu affaire à un autre homme. Pourtant, la réalité restait immuable et certains constants étaient impossibles à nier. Depuis toujours, c'est ce qui m'avait tenu éloigné de lui, de ce Sire aimé et détesté envers lequel mon cœur n'avait jamais su se tourner au cours de ces dernières centaines d'années. Mais tout était différent à présent. Nous étions tous prisonniers et j'avais eu vent de ce que mon ancien amant avait traversé. Rien de tout cela ne m'avait laissé indifférent.
Il m'accueillait à ses côtés avec un sourire bienveillant, quelque chose d'authentique et de drastiquement différent de ce qu'on a pu me conter à son sujet. Je ne le dérangeais pas et dans le fond, j'en étais plutôt rassuré, toujours tiraillé entres mon Humanité et ce lien éternel qui m'unissait à cette ancestrale entité. Je n'ai pas répondu, même si mon cœur endormi s'est nourrie de la douceur et de la compréhension dont il suintait. Je l'écoutais attentivement, préférant savourer cet instant de plénitude plutôt que de cultiver la haine et le mépris. « Il le mérite. Nikolaï a suffisamment souffert au cours de sa vie humaine. Je voulais qu'il goûte au bonheur sans avoir besoin de lutter. » Et pour ça, l'Immortalité était une issue de secours, une opportunité que j'espérais pouvoir sublimer à ses côtés.
« Je le suis, oui. Et toi ? Tu ne m'as pas répondu. » J'insistais, curieux de sonder les tréfonds de son esprit, ivre de complexités. Intéressé par son bien-être, incapable de faire preuve d'une haine envenimée. Je restais celui que j'avais toujours été. Même si cela ne m'avait pas souvent aidé. J'observais d'un œil distrait ce qu'il se passait. Les gens qui riaient et qui s'amusaient, la musique qui résonnait et Niko qui semblait en profiter. L'observer m'arracha un sourire léger, attendri par ses élans de vie qui le prenait. Ce sont les feux d'artifices qui détournèrent mon regard de sa silhouette gracile. Leurs couleurs similaires aux bonheurs qui se jouaient en mon esprit lorsque ma peau effleurait celle du Russe.
(C) MR. CHAOTIK
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Mar 9 Nov - 10:18
Smell Like a Freaksow
Ma gueule d'ange. Si seulement tu savais [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. J'avais été incapable de sortir sans mon flingue ce soir. Mais je n'ai rien dit. Je voulais essayer d'y arriver. De passer une bonne soirée. Alors je me suis attaché à toi comme une moule à son rocher. Ca f'sait juste longtemps que je n'avais pas ressenti ça. Un pote comme ça. Toi et moi, ça c'était juste fait, normalement, et d'puis ? Bah d'puis j'avais besoin que tu sois là. Deux jeunes cons dans un monde de cons. Tu me comprenais. Tu savais. C'était peut-être débile, mais nos histoires étaient juste semblables. Sauf que moi j'étais encore en vie et toi... Bah toi... Voilà quoi. Alors je t'ai emmener jusqu'à @Faith Cowan" pour te la présenter. Pour te faire encore une plus grande place dans ma vie. T'as juste des amitié comme ça faut pas chercher. Elles sont fortes et incassable. Comme avec Jax... Jax... T'aurais kiffé mon pote.
« Jesse. Salut.»
J'ai répondu à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] en faisant des check amicaux. Autrement dit, j'faisais genre que tout aller. Que non, j'étais pas en train de flipper ma race à l'idée de le croiser lui. Hyppolyte Monsieur le plus gros enfoiré de l'univers. Tout se passerait bien ce soir, il le fallait. Vidant mon verre cul sec comme pour m'en convaincre alors que le ciel s'est mis à s'illuminer de mille feux. C'était beau. Fallait reconnaitre que ça nous sortait de ce quotidien merdique qui était le notre. Venant passer un bras par dessus ton épaule ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ), le visage presque radieux. Juste content de passer ce moment avec toi.
« Un peu de plus et on se croirait dans la vie normale. Tu tiens le coup ?»
Le coup, lançant un regard en direction du pallier du château. Là où se trouvait McGuinness, tapant la discutions avec un blondinet ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ). Je l'avais déjà aperçue à Riverdall. Il paraitrait que c'était un gentil mais ça restait un vampire à mes yeux alors je m'en méfiais. J'étais là pour toi mon pote, si t'avais envie d'exploser, j'exploserais avec toi. Est-ce que c'était le bon moment pour foutre la merde ? J'en savais rien mais nous connaissant on en serait bien capable...
(C) MR. CHAOTIK
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Mar 9 Nov - 10:47
Smell Like a Freaksow
Je te reconnaissais bien là. Toi et ta méfiance, toujours sur le qui-vive. Ca m'en a fait rire je devais l'avouer. Je pense simplement que de ce soir, tu devais être la seule à penser à un malheur. Tout le monde semblait joyeux et bien, sauf ce gars au comptoir qui semblait picoler et morose. Haussant les épaules avant de venir me caller dans ton dos. Juste bien. Heureux d'être de nouveaux avec toi. Je ne le dirais pas tout haut, mais j'allais avoir du mal à te laisser quitter la ferme si tu en venais à partir. Je n'avais pas ressentie ça depuis des siècles. Depuis... Guisela en réalité. Protecteur, sans doute de trop. Un peu pot de colle aussi sans doute. Ca faisait parti de ces choses qui ne pouvaient s'expliquer. Tout simplement. Venant poser mon menton sur ton épaule, te murmurant au creux de l'oreille.
« Je l'ignore. On pourrait peut-être aller le lui demander directement ? Je ne lui ai pas parlé depuis des siècles je dois le reconnaitre mais ça pourrait être l'occasion. Il serait temps que tu retrouves une place auprès des tiens tu ne crois pas ?»
Une place auprès des tiens. Dans la société. Que tu arrêtes de te cacher comme tu le faisais, c'était du gâchis à mes yeux. Même si j'étais sans doute très mal placé pour juger. Moi qui avait passé des siècles également reclus, loin des histoires des vampires. Qui avait choisie la neutralité. Mais au bout du compte, on ne peut échapper à sa destiné. Je le savais depuis tellement longtemps. Moi qui en avait fait un mantra. Attrapant ta main pour t'amener jusqu'à ces deux hommes (Léandre et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ), me demandant si @"Valtteri Vehvilaïnen" était du genre à venir perdre son temps dans ce genre de soirée. Simplement fidèle à moi-même. Noble, mais naturel. Tel l'héritier de la fondation. Pas un ancien ennemi mais pas non plus un ami. Léandre m'avait toujours quelque peu laissé dans l'indifférence la plus total. Mais c'était un ami de mon frère. Y voyant là peut-être l'occasion de croiser enfin sa route.
« Bonsoir. Sigfrid Ragnarson. Enchanté. Bonsoir Léandre. Cela fait bien longtemps. Neera ici présente avait une question à te poser.»
Avec tact, je t'avais salué ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ), souriant, amical. Bien plus que je ne pouvais l'être auprès de Léandre. A vrai dire, malgré le thème de la soirée, je n'avais pas non plus envie de jouer les hypocrite...
(C) MR. CHAOTIK
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Mer 10 Nov - 16:56
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Il y avait quelque chose d’agréablement réconfortant au milieu de ces inconnus aux déguisements farfelus. Quelque chose qui berçait le myocarde muet de doux souvenirs d’enfance, un parfum candide de retrouvailles. Et la présence de Jesse y contribuait grandement, ainsi que ces nouvelles rencontres, qui étaient responsables de son sourire. Gabrielle possédait une aura maternelle réconfortante, et il était ardu pour le fantôme de ne pas se sentir immensément consolé par sa simple présence. Quant à Faith, Sun ne pouvait être que ravi de rencontrer celle qui avait su soulager le cœur meurtri du blond torturé. Et Lahja, elle, semblait dissimuler sous sa grande beauté une mélancolie que le fantôme aurait souhaité décrypter. Elle semblait si douce sous cette torpeur. « C’est sympa de vous connaître… » Avait répliqué le spectre en souriant.
Malgré l’apparente décontraction que Jesse tentait d’arborer, le Coréen était loin d’être dupe, il la sentait cette nervosité qui le dévorait. Cela faisait, certes, peu de temps qu’ils se connaissaient, mais il pouvait déjà lire en lui, connaître les abîmes qui menaçaient son accalmie. Le bras qu’il vint cependant passer autour de ses épaules possédait une telle chaleur qu’il en était ravi. « Manque plus que j’sois vivant et c’est presque la vie normale. » Alors qu’il ricane, avant de jeter un œil en direction de ce que le blond lui montre. McGuinness. Un grondement colérique s’éveille dans ses entrailles, mais il serre simplement la mâchoire, fixant, au loin, celui qui a tout détruit dans son existence, le cherchant du regard. Regarde-moi, connard. « Ça va, ça va, ne t’en fais pas, t’es là, on est bien, c’est tout ce qui compte, alright ? » Un ton amical pour dissimuler la poisseuse haine qui grandissait dans son poitrail. Mais pour Jesse, pour ce nouvel ami si précieux, Sun se refusait de laisser la noirceur de sa psyché se déverser.
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Jeu 11 Nov - 18:05
Plait-il ? Je rêve ou Sigfrid vient de proposer d'aller directement demander au principal concerné ? Je relève mes yeux vers lui, cherchant la plaisanterie dans ses traits. Bon, bah visiblement il est sérieux et tandis qu'il poursuit, mon regard dérive vers la tête couronnée plutôt remarquée. Je n'ai jamais eut le plaisir de le rencontrer mais j'ai croisé la route de son Prince héritier, est ce de lui qu'il tient ses travers ? J'avoue que la curiosité me pique mais ce n'est ni le lieu, ni le moment pour y céder et si j'aime le déplacé, je prend soin de l'éviter depuis ma nouvelle identité adoptée. - La place que j'occupais à l'instant m'allais plutôt bien. Entre ses bras, contre son dos. Mutine je lui souris, laissant sa question en suspens et me laisse entraîner. Tel qu'il est partie, protester ne servirait pas à grand chose et puisque je ne compte pas m'éclipser, autant aller se présenter. Ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre un roi et Neera n'a pas à redouter les foudres des géants. Elle est invisible. Si petite. Insignifiante. L'excuse parfaite pour laisser le viking nous présenter auprès de notre hôte et de celui qui l'accompagne. Preuve que je ne me tiens pas assez informé, son visage ne m'est pas familier et pour les saluer tout deux, j'esquisse un sourire de circonstance. Le mieux encore est que je m'en tienne un maximum à fermer ma jolie gueule... C'est que j'ai un don pour offusquer les puissants. Ils n'auront qu'à mettre le manque d'éloquence sur la nervosité, elle est bien pratique pour justifier le regard fuyant...c'est qu'un peu plus loin, Léandre est visiblement le sujet d'attention qui n'ont rien de tendres. L'asiatique qui le foudroie du regard n'a pas l'air de se laisser emporter par les festivités. Tiens, donc.- Une inquiétude, plutôt. Neera ose finalement ouvrir la bouche de sa jolie voix fluette, travaillée sur mesure pour le personnage. -Je me demandais si il était... Prudent d'ainsi nous réunir alors que les détracteurs restent nombreux et à l'affut. Ou l'art de reformuler à l'arrache une question qui aurait pu être problématique. Et le tout, sans s'impliquer.
Est-ce que tu allais bien ? Est-ce que tu allais mieux ? Cela faisait des siècles que mon chemin n'avait pas croisé le tien. Respectant ta décision, celle de te tenir loin de moi. Jugé pour ce que j'étais. Jugé pour ce que j'avais pu faire. Finalement, c'est notre amour qui n'avait pas été assez fort. Il n'avait pas survécu à cette colère, cette déception que j'avais vu naitre en toi dès lors que tu as su qui j'étais vraiment. Tu m'avais manqué. Chaque nuit, chaque minutes en réalité. Mais la douleur à finie par s'estomper. Par partir même. Je t'avais aimé. Sans doute trop fortement. Trop rapidement. Trop intensément. Et ça aussi, ça avait fini par s'effacer. Il m'avait simplement fallu du temps pour me rendre compte de certaines choses. Que toi et moi n'avait été qu'une parenthèse, aussi douce soit-elle. Désormais fermée par l'amour que je lui portais à lui. (@"Callan de Rhénanie). Depuis toujours. Depuis... Plus de huit siècles. Te souriant alors que je recrachais un nuage de fumée. Te regardant en coin alors que le ciel s'est mis à s'illuminer de mille feux.
« Ce soir je vais bien oui. Demain ? Qui peut le savoir ? J'ai finalement fini par simplement accepter certaines évidences. Je sais que tu ne te sens pas proche de lui, et que vos divergences d'opinion font que vous ne vous appréciez guère avec Callan. Mais vous devriez venir nous rendre visite avec ton compagnon. Vincent... Je sais que j'ai fait beaucoup d'erreurs. Que je t'ai déçu aussi. Mais je suis fatigué de certaines choses. Tu voudrais bien...»
Me laisser une chance ? De me rattraper ? Une phrase que je n'ai pu terminer par l'arriver de Sigfrid et de ce qui semblait être sa compagne ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). Si cela faisait bien longtemps que je n'avais pas croisé le chemin du Danois, je le reconnaissais bien là, par ses manières intrépides de n'avoir peur de rien. Le chers ami de Feu mon regretté Sire. un homme que je respectais pour ça. Par respect pour Théodhène, je ne l'avais jamais jugé, ni même châtié. Je savais que nous n'étions pas d'accord sur beaucoup de point, qu'à ses yeux je n'étais rien d'autre qu'un prétentieux à l'égo surdimensionné. Mais Sigfrid avait une histoire. A mes yeux, il restait l'un des derniers anciens. Il représentait en réalité beaucoup de choses contre lesquelles je ne pourrais me retourner. Posant cela dit mon intention sur toi pour simplement te répondre dans un petit rire qui se voulait rassurant.
« Chaque date de paix à toujours été synonyme de cessation des hostilités et ce même en tant de guerre jeune fille. J'ose espérer que Tullamore respectera bien cela. Venir faire péter une bombe un soir de rémission ne ferait que leur porter préjudices. O'Brian est un enfoiré. Mais un enfoiré intelligent tu peux me croire.»
Suffisamment je l'espérais pour me douter que l'organisation n'était pas assez présomptueuse pour venir frapper ce soir. Te répondant dans la plus grande sincérité. Rien ne pouvait me certifier que j'avais raison, les gardes postés à l'entrée en étant la preuve. Mais je n'avais pas non plus envie que l'on se prive par crainte. Bien au contraire. J'étais convaincu que de montrer notre solidarité au monde entier ne pourrait que nous être bénéfique. J'avais beau être un politicien, je connaissais bien l'art de la guerre. Et je savais que même en temps de combat, certaines choses étaient respectées pour le bien des deux côtés...
(C) MR. CHAOTIK
Nikolaï Davidov
♝ Médecin de la fondation ♝ Fondateur ┼ Bébé vampire
J'allais bien. Cette phrase je me la répétais en boucle dans ma tête depuis que nous étions arrivés. J'allais bien, parce que j'avais envie que ça soit le cas. Ne voulant reculer devant rien ce soir. Renouer avec certaines choses qui m'avaient apporté beaucoup de bien par le passé. A me voir on aurait pu croire que je cherchais à attirer l'attention, à me montrer, mais pas du tout. Je voulais juste passer un bon moment. Sans me soucier de rien d'autre que ces choses que je ressentais en le regardant. En le voyant. Il était juste mon évidence. Et je ne voulais ni le cacher, ni le renier. Riant face à ta blague ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]). Alors toi, tu n'en manquais jamais une.
« Peut-être bien que oui. Les choses ont plutôt évoluée depuis notre dernière rencontre. C'est pas toujours facile tu sais mais j'essaye de faire de mon mieux.»
De mon mieux. Pour aller mieux. Pour oublier tout ce qui avait pu faire mal. Pour me recentrer sur toutes ces choses positives qu'il faisait naitre en moi. En phase avec certaines choses. Moins avec d'autres. J'évitais juste de lui rappeler combien j'avais horreur de ça. D'être ce que j'étais devenu. Combien mon humanité me manquait. Sentir le soleil sur ma peau. Sortir à n'importe quelle heure de la journée. Respirer. Ces petites choses qui font que nous sommes humains. Mais pour lui j'acceptais. Par amour. Me disant que ça finirait par passer. Qu'il sera toujours là pour m'épauler parce qu'il comprenait. Levant les yeux au ciel quand les fusées se sont misent à exploser. Depuis combien de temps je n'avais pas vu de feu d'artifices? Je me demandais, ça me semblait être une éternité. Venant poser une main sur l'épaule.
« Vas te rechercher un verre au bar, j'ai un truc à faire, mais je te rejoins après.»
Un truc à faire. Juste désireux d'aller au bout. D'oublier toute l'ampleur de ma timidité alors que je profitais des feux pour monter sur la scène. Allant me placer derrière le piano. Depuis combien de temps je n'avais pas fait ça non plus ? Mon dernier concert remontant à l'année dernière, à l'époque où je passait mon temps entre l'île et Polaris. Menant une double vie avant d'arrêter de luter contre ça aussi. Contre toutes ces peurs. Comprenant enfin à quel monde j'appartenais. Réglant le micro à la hauteur de ma bouche, attendant simplement que le feu d'artifice se termine. Est-ce que j'allais vraiment le faire ? Me montrer en spectacle ? A l'époque, moi humain, j'en aurais certainement eu les mains moites. Mais ce soir, tout me semblait si simple. Si facile. Ouvrant enfin la bouche pour attirer l'intention à la fin du bouquet final. Sans doute un peu gêné mais pas non plus mal à l'aise. Commençant à jouer des accords dans le vide tout en parlant.
« Bonsoir. J'ai entendu dire que ce soir la scène était ouverte alors je me lance. Avant, quand j'étais encore du mauvais côté du mur j'avais un groupe alors je me suis dit que ce soir c'était l'occasion de renouer avec certaines passions qui me faisait du bien. Avant de commencer j'aimerais demander à mon pote Alec de venir me rejoindre pour m'accompagner à la guitare. Je ne vais pas chercher à vous faire un speach non plus, mais ce soir c'est une date assez spéciale alors je me suis dit que ça serait l'occasion pour tout le monde de se tourner vers les gens que l'on aime et de leur dire combien c'est le cas. Certains me connaissent déjà, et beaucoup savent que je n'ai pas toujours été comme ça. Y'a encore trois mois en arrière j'allais très mal, dans tout les sens du terme. J'étais malade, déprimé, mais parce qu'un malheur n'est pas toujours synonyme de fin tu as fini par me trouver. Un jour t'es venu frapper à ma porte, c'était le 10 Mars. Tu savais que c'était la fin pour moi mais pourtant tu n'as pas eu peur de l'avenir. Tu n'as pas non plus eu peur de tout ce que je ressentais. De mes peurs, de mes appréhensions, de la dépressions, encore moins du SIDA. Le temps on en avait pas spécialement alors tout est allait très vite entre nous. Mais de ça non plus tu n'en as pas eu peur. Tu as juste cru en nous. En moi aussi. En notre avenir même si tu n'en parlais pas pour ne pas me brusquer. Alors on a fini par le sauter ce pas. Je t'ai tout donné sans me poser de question. Mon cœur, mon humanité. Ma vie dans son intégralité. Si je vous raconte ça ce n'est pas pour le plaisir de raconter ma vie et d'attirer la compassion. Si je vous raconte ça, si je partage mon histoire aujourd'hui c'est pour vous dire que dans la vie y'a toujours de l'espoir. Même quand tout semble noir autour de nous. Ce soir tout semble normal, mais demain tout reviendra à la réalité. Nous sommes en guerre, et au bout du compte, le temps, personne ne l'a vraiment. Que vous soyez un ami, un amant, un Sire, un père, une mère, un frère, une sœur, peu importe, il est simplement important de dire au gens qu'on les aime. Ne perdez pas votre temps en vous prenant la tête. Apprenez à pardonner. Apprenez à croire. Chaque personne importante devrait le rester et ce peu importe la façon dont elle aimé, chaque sentiment même le plus petit à son importance. J'ai perdu trop de gens dans ma vie pour continuer à fuir. Cette chanson je l'ai écrite une semaine avant que tu fasses de moi ta moitié. Je n'ai jamais eu l'occasion de te la chanter, mais ce soir, j'aimerais la partager avec vous et pas seulement avec toi. Même si ces paroles te sont destinées parce que c'est en écrivant ces mots que je me suis promis de ne pas t'abandonner. Pour tout ce que tu as été, ce que tu es, et ce que tu seras. Ya lyublyu vas. I know you believe me, 'caus the heart never lies... »
Le cœur de mentait jamais non. J'avais parlé, le temps que tu te mettes en place (@"Alexander O'Brian" ), arrêtant mes accorts pour enchainer sur l'intro et commencer à chanter. Ca pouvait sembler niais, mais j'espérais juste lancer un message. Pour vous tous. Pour vous dire de vous aimer les uns les autres. Peu importe votre histoire, peu importe vos rapports, tout le monde était concerné. Pardonnez aux gens qui ont pu vous blesser. Pardonnez si vous vous aimez. Comprenez l'importance que toutes ces choses peuvent apporter. Ami, amant, sire, infant, frère, sœur, père, mère, peu importe le lien qui vous unis. Jouant jusqu'au bout le morceau. Jusqu'à la dernière note. C'était rare de me voir comme ça. Ouvert. Heureux. Juste bien. Partageant tout ce que tu me donnais dans l'espoir que chacun puisse en bénéficier. Et peut-être que le monde ne s'en sentiras que mieux. Vas savoir. Tu étais un diamant [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], un visage de paix, un visage d'amour, et si l'humanité te ressemblait davantage, le monde n'en serait que meilleur. Je voulais que tu le saches. Je voulais que le monde le sache. Amer à la simple idée qu'on puisse enfermer un homme tel que toi, alors que si tous l'étais un peu plus comme toi... Tout pourrait tellement changer... Peut-être que je t'idolâtrais. Peut-être que je te glorifiais. Mais je m'en foutais. Tout ce que je venais de dire je le pensais...
La bouche ronde, je riais. Aux éclats. Subjugué, passionné, tellement captivé par la couleur trop pure qui remplissait tes yeux. J'aurais voulu me noyer dans tes eaux et ne jamais plus remonter à la surface. Mon regard délaissant avec peine les traits si masculins de ton visage. Prends-moi. Je te désirais, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Un goût de fruits subsistant sur la pulpe de mes lèvres. Puisque l'alcool ne coulerait plus à flots le long de ma gorge. Monsieur vitamines. Tisanes et compagnie, pour notre amour c'est à ta santé que je buvais. Sans protester. Avant de passer derrière toi pour coller mon torse à ton dos, puis t'enlacer. M'enivrant de ton odeur, m'enveloppant de ta chaleur, les bras autour de tes épaules et le menton calé au creux de ton cou. On s'était dit des choses. Alors tu comprenais bien que maintenant il me tardait qu'on se pose, rien que nous deux. Ma bouche dévorant de baisers ta mâchoire « Je pense rien moi, je m'en remets à toi voyons. Toujours mi amor.» Que je te susurrais. Mon souffle caressant ta peau dans l'espoir de te sentir frissonner. Quelque peu ambitieux. Hâte que tu me montres, que tu me dévoiles chacun de tes accords. Au rythme qu'il te plairait. Puisque ici-bas, aucune erreur ne me semblait irréparable.
Sur quoi, tu m'entrainais au milieu de la foule pour danser. Exauçant mon souhait. Mes doigts se croisant aussitôt derrière ta nuque, blotti l'un contre l'autre. J'aimais bien me balancer comme ça, te voir mener la danse. Tu souriais trop rarement, le poids du monde semblant parfois t'écraser, te broyer ce cœur en morceaux que j'aspirais tant à recoller, à réparer. Du coup, je me réjouissais. De tes élans de légèreté.
- Tu veux que je te dise un secret ? Mon père est le meilleur danseur de tango que je connaisse. Je t'apprendrais.
Sí. Chéri. Je savais danser. Tes lèvres douces et chaudes, se posant sur ma joue. La cambrure des mes reins se creusant davantage lorsque je cherchais à me fondre en toi, à disparaître dans tes baisers. Les joues brûlantes. Mais déjà, la musique arrêtait de jouer. Laissant place à un court instant de silence avant que le ciel ne recommence à s'embraser. Me soutirant un sursaut à la première détonation. Tes bras me rassurant et me gardant en sécurité, jusqu'à ce que je réalise qu'on tirait un feu d'artifice. Sous lequel mes prunelles se dilataient. Mes mains s'agrippant aux tiennes. Un peu affolé, un peu émerveillé, heureux de partager ce moment avec l'homme que j'aimais. Puis, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] montait sur scène. Prenant la parole. Pour ensuite t'arracher à notre étreinte, fier que tu sois mon mec. Mon tout. Ma raison d'être, et d'exister. Ce rayon de soleil après la tempête. Et rempli de joie, je sautais sur place en criant et en t'applaudissant. Mes yeux refusant de te quitter une petite fraction de seconde. Chaque révolution commençait par une étincelle, et tu brillais. Tu brillais si fort.
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Mar 30 Nov - 1:25
Smell like a freakshow
Faith Cowan feat. participants
« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do. »
Je me présentais à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ainsi qu’à [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , qui était l’une à côté de l’autre, le sourire aux lèvres. Elle disait que j’avais un beau prénom. Je ne l’avais pas choisi, mais mes parents si. D’ailleurs, ils me manquaient… Ainsi que ma tante, elle qui était toujours à la maison à la Nouvelle-Orléans, on m’avait arraché à elle. Qu’est-ce qu’elle devenait ? C'était une autre question et une autre réponse à avoir. Tout ce que j’ai à dire, c’est qu’elle me manquait.
“Merci, Lahja… C’est un beau prénom également.” complimente-je gardant le sourire aux lèvres.
Je lui fis la remarque que l’on a jamais eu la chance de faire plus ample connaissance. Elle trouvait ça dommage aussi, mais elle suggérait que nous puissions régler ça et qu’elle en serait ravis.
“Mais avec plaisir.” ajoutais-je alors que je prenais une autre gorgée.
Puis sans réellement l'apercevoir, un bras vint s’enlacer autour de ma taille sans rien dire suivi d’un baiser sur la joue. C'était [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] . Il me présentait à un autre jeune homme au nom de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , qui était un super pote à lui. Puis il se présenta aux deux jeunes femmes qui étaient en ma compagnie ou plutôt moi qui était à leur compagnie.
"Enchanté également Sun.”
Il y avait plein de beau monde par ici, c’était beau. Surtout que le ciel s’illuminait de feux d’artifice, c’était joli, mais pas inconnu dans ma ville natale. Oh, il y avait souvent des fêtes à la Nouvelle-Orléans accompagnées de feux d’artifice. Puis Jesse glissa son bras autour des épaules de son ami bavardant de quelque chose, chose à laquelle je ne prêtais pas attention. Je portais mes lèvres à mon fameux gobelet presque vide… Hum, pensais-je doucement. Peut-être qu’un deuxième verre serait le bienvenue, non ? Je souriais de plus belle, il ne fallait pas que j’en abuse non plus.
Puis un homme montait sur la scène, il récitait un discours que j’écoutais attentivement. Mon regard se porte vers la scène. Je retiens ces mots : Ne perdez pas votre temps en vous prenant la tête. Apprenez à pardonner. Apprenez à croire. Ma gorge se serrait juste à les entendre. Puis, une mélodie se fit entendre, il chantait… Je bougeais la tête sous le rythme de la musique.
(c) DΛNDELION
Kyle McIntyre
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Ven 3 Déc - 8:53
Smell Like a Freaksow
« Pas vraiment non. Je suis ébéniste depuis que j'ai quinze ans El'. Les trucs intellectuels c'était les trucs de Kieran. J'ai toujours préféré les choses concrètes. »
Pas vraiment. Que je répondais à ta question sur les énigmes. Faisant une allusion à Kieran. Pensant qu'il aurait sans doute aimer ça. Le feu d'artifice. Emerveillé par pas grand chose à l'époque. Sans doute plus sensible que moi vis à vis de certaines situations. Pas vraiment là pour faire la fête ce soir. Mais plutôt là pour veiller à ce que tout ce passe sans encombre. Prenant quand même le temps de siroter ma bière alors que t'es venu à côté de moi. Un coude replié sur la table, mon menton dans la main. Regardant sans vraiment regarder ce qui était en train de se passer au-dessus de nos tête. Fumant ma clope. Le son de ta voix me ramenant à moi. Est-ce que tu devais m'attendre ? Riant furtivement, ironiquement, face à ta demande.
« C'est une escorte que tu me proposes ? Je dois resté jusqu'au bout, j'suis pas vraiment là pour prendre part aux festivités ce soir. Et vu l'heure qu'il sera McGuinness nous à réservé une chambre pour nous éviter un bain de soleil à mes hommes et moi. Mais c'est gentil de proposer.»
Je te taquinais sur le coup de l'escorte. Est-ce que j'avais compris que tu me proposais surtout de rentrer ensemble ? J'esquivais je crois. Est-ce que j'avais remarqué tes regards en coin ? Autant te dire que niveau discrétion y'avait meilleur que toi et que depuis cette soirée au Pandemonium je voyais bien que tu ne me regardais plus comme avant. Mais tu restais sans doute l'un des rares en qui j'avais confiance. Alors je jouais les imbéciles oui. Je faisais comme si je n'avais rien vu. Comme si rien n'avait changé. Me sentant bien quand t'étais dans le coin. Bien dans cette relation que l'on partageait. Ces dernier temps me retrouvant bien plus souvent chez toi que chez moi. Je l'évitais. Kieran. Inquiet pour lui, mais ne le sachant pas vraiment seul non plus. Même si je n'étais pas toujours d'accort avec tes décisions. Gardant tout ça pour moi. Juger n'étant pas mon rôle. Tout ce que je pouvais faire c'était te conseiller. Après tu restais libre. Ecoutant le discours de Davidov quand il est monté sur scène. Un pincement au cœur face à ce qu'il disait sur le fait de pardonner aux gens que l'on aimait. Peut-être bien que... Il n'avait pas tort.
« Je vois que t'es pas le seul qui semble avoir repris goût à la vie. Je crois bien que je ne l'avais jamais vu sourire ce gars-là. C'est l'arrivée de l'été qui vous fait cet effet ? Blague à part, je devrais peut-être rentrer et lui parler. A Kieran. J'en sais rien. Est-ce qu'il en a seulement envie ? Je déteste tellement ça, de le savoir dans le mal.»
Je détestais ça, me sentir impuissant face à sa détresse. On avait conscience de cette codépendance qui était la notre. Mais qu'est-ce qu'on pouvait y faire ? C'était la première fois en deux-cent ans que l'on faisait comme si on n'avait pas besoin de l'un comme de l'autre. Me remettant à triturer nerveusement mon pendentif. Un geste, pour ne pas dire un toc quand j'avais le sentiment de repartir à la dérive...
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Nick Murphy
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Sam 11 Déc - 19:24
« Smell like a freakshow »
Sujet Event
Une scène ouverte ? Les mots ne tombèrent pas dans l'oreille d'un sourd et résonnèrent en Nick tandis qu'il écoutait Nikolaï et son ami enflammer la scène. C'est avec un sourire aux lèvres qu'il se mit à applaudir, comme le reste de la foule, cette performance pleine d'énergie. Wow, sacrée déclaration, songea Nick. Il était du genre fleur bleue, mais probablement pas aussi culotté que le russe. Ça lui rappelait la manière dont Zick avait annoncé leurs fiançailles au château... C'était beau d'aimer quelqu'un au point de le crier sur tous les toits. D'être fier de cet amour. De le revendiquer haut et fort. Alors quand Nikolaï descendit de la scène, il se dépêcha de le rejoindre pour le gratifier d'une tape sur l'épaule.
« Incroyable. » Commenta-t-il avec enthousiasme. « Je prends le relais mais ce sera moins grandiose. »
Et en riant, il grimpa les quelques marches pour s'avancer sur l'estrade. Distraitement, il effleura son annulaire gauche. Nu. C'était dans les premières heures de son calvaire que Théodore lui avait volé ce bijou. Au-delà du prix de l'objet et de sa valeur matérielle, Nick avait surtout chéri l'anneau pour ce qu'il représentait. Et même si aujourd'hui, c'était fini, il aurait aimé l'avoir gardé. Pour se souvenir des jours heureux. Pour se rappeler de ces instants où la vie se conjuguait à deux. Nick tapota le micro, lâcha un 'un-deux, un-deux, test micro' qui fit ricaner quelques spectateurs avant de balayer la foule du regard, cherchant surtout un visage particulier.
« Nikolaï a fait une dédicace tellement passionnée que ça me donne le courage de me lancer maintenant sans avoir peur d'être ridicule. Déjà merci à tous pour cette soirée. Je pense qu'on avait besoin de ça. » Il devait avouer qu'il n'avait pas envie d'être là. Qu'il n'avait pas le coeur à la fête. Mais maintenant qu'il s'y trouvait, autant en profiter. Il avait un poids sur le coeur et l'occasion de s'en débarrasser. « Maintenant que les formalités sont dites... Celui à qui je m'adresse se reconnaîtra sûrement. » Ajouta Nick avant de prendre un air un peu plus sérieux. « Je voulais te dire merci. Tu sais, tu m'as rendu heureux. Je suis désolé pour tout. Tu sais, tu étais le seul. Le seul et l'unique. Et il n'y en aura pas d'autre. » Il en était convaincu. Certain. Jamais il n'avait été aussi sûr de lui dans sa vie. « Personne. » Insista Nick avant de songer que son instant dédicace s'éternisait un peu trop. « J'espère que tu es heureux aujourd'hui, et... » Après un court instant d'hésitation, il ajouta : « Je suis éternel. J'attendrai. »
Nick claqua des mains pour conclure son exposé, s'excusa brièvement d'avoir volé la scène si longtemps pour de tels babillements et souhaita une bonne soirée à tous les invités avant de reposer le micro sur son pied et sauter prestement de la scène. Il n'avait bu qu'un verre, pourtant, mais il avait trouvé le cran de faire ça. Il se sentait un peu plus léger qu'en début de soirée. Peut-être approchait-il enfin la dernière phase de son deuil.
Elijiah Some say the world will end in fire, some say in ice. From what I’ve tasted of desire I hold with those who favor fire. But if it had to perish twice, I think I know enough of hate to say that for destruction ice is also great and would suffice.
☾ ⋆ ☾ ⋆ ☾ ☼ ☽ ⋆ ☽ ⋆ ☽
Un arc-en-ciel de couleurs. Toutes plus belles les unes que les autres et qui allaient du violet au bleu, en passant par des teintes vertes, jaunes, et orangées, pour terminer par quelques nuances d'un rouge flamboyant. L'ensemble s'éparpillant sur mes rétines dans une harmonie parfaite. Un peu comme ce que je ressentais ce soir, au moment présent. Assis à côté de lui. Enfin. De toi maintenant, Kyle. Le bruit sourd et puissant à la fois du feu d'artifice couvrant sûrement le son de ma voix. Lorsque je te demandais si je devais t'attendre ou pas pour rentrer. Du moins, je voulais encore le croire. Espérant naïvement que tu ne me dirais pas au-revoir, que tu ne te détournerais pas. Mes doigts triturant le morceau de tissu satiné que je tenais. Machinalement. Un peu gauche, un peu bien, un peu sûr de moi, un peu hésitant. Pas tellement pressé au fond de connaître ta réponse. Mais tu comprends, trop de choses se passaient entre nous ces derniers temps pour que je sache rester indifférent.
Chaque émotion qui s'animait à l'intérieur de mon cœur froissé, abimé, par chacune des épreuves qu'il lui avait fallu endurer, me donnant l'impression de se décupler lorsque ton regard venait se poser sur moi. Mes yeux glissant alors sur tes mains. Le fait que tu sois ébéniste depuis tes quinze ans me laissant entrevoir cette sensibilité à fleur de peau qui te caractérisait, et qui parfois te trahissait.
- Les choses concrètes... d'accord. Je m'en souviendrais.
Voilà tout ce que je relevais. Tout ce sur quoi je m'arrêtais, un court instant. Suffisant. Pour prendre conscience qu'avec toi, il ne me servirait à rien de faire des tours et des détours. Même si ça me bousculait. Alors que tu riais, te moquant gentiment de ma proposition « J'avais plutôt cru comprendre que c'est toi l'escorte ce soir ! Mais je suis pas contre l'idée de te protéger.» Un sourire joyeux et piquant peint sur la figure quoique, un peu déçu aussi quand tu me remerciais « Je t'en prie. Et c'est gentil de ta part d'être venu me tenir compagnie un petit moment. Je suis content de t'avoir vu.» Au fond, peut-être qu'il valait mieux que les choses se passent de cette manière. Entre nous. Le discours de Nikolaï clôturant en quelque sorte les festivités en ce qui me concernait. Me promettant que j'essayerais d'y penser, à tout ça. Une fois que je serais rentré à la maison, à tête reposée. La musique recommençant à jouer, tandis que tu me parlais. Prononçant des mots au travers desquels je sentais mes yeux briller. Mon regard te dévorant littéralement, sans que je puisse me raisonner. Demain, on aurait tout oublié. Pas vrai ? Je te savais doué pour noyer le poisson « Ouais... ça doit être l'arrivée de l'été qui nous rend heureux de vivre... et je sais pas Kyle, je crois juste que tu dois faire ce qu'il y a de mieux pour toi, et pour toi uniquement. Pas pour ton frère, ni pour personne d'ailleurs.» Je n'aimais pas te savoir mal, je n'aimais pas te voir triturer ton pendentif comme tu le faisais à l'instant, je n'aimais pas ne pas pouvoir t'aider.
Sur quoi, je remettais mon turban « Bon. Je vais te laisser reprendre ton poste et rentrer, je crois.» Avant de me pencher vers toi pour déposer un léger baiser sur ta joue. Juste à la commissure de tes lèvres pour tout avouer. Rapidement. Sans m'attarder, puis je me relevais pour filer. Me perdant au milieu de la foule. Pas très courageux. Euphorique et anxieux. Dans un drôle d'état maintenant que j'avais osé. Courant presque jusqu'au portail pour sortir de l'enceinte du château et reprendre le volant de mon Aston Martin.
Codage par Magma.
Zick Dorian Sloan
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J’ignorais pourquoi j’étais venu. Pourquoi j’avais accepté d’être présent ce soir. Si j’avais joué le jeu tant qu’au déguisement, je ne me sentais pas à ma place ici. Pas dans l’envie de m’amuser, de sourire, de faire comme si tout aller bien. Je l’avais bien aperçue. Elijiah. Assis autour de la table, souriant. Me donnant encore plus l’envie de me noyer dans mon godet en constatant qu’il allait bien mais qu’il continuait malgré tout de faire comme si je n’existais pas. Vidant verre sur verre. Sans que personne ne vienne me voir, ni me parler, comme si on sentait bien que tout ce dont j’avais besoin c’est qu’on me foute la paix. J’avais pris l’habitude d’être seul de toute manière. Finalement prêt à me barrer quand j’ai entendu ta voix résonner au micro après le discours de Niko. Discours qui en d’autre circonstance m’aurait fait sourire mais qui pour le coup m’a déprimé encore plus face à la situation dans laquelle je me trouvais.
Te fixant, incapable de te lâcher du regard. Si mon cœur battait encore dans ma poitrine il se serait sans doute emballé tu sais. Ce regard je le connaissais par cœur. Je n’avais même pas fait gaffe à la main qu’Amélia était venue poser sur la mienne. Comme si elle comprenait. Je n’avais pas besoin que tu sois plus précis pour comprendre que c’était à moi que tu parlais. Tu étais désolé ? Pourquoi ? J’avais toujours su au fond de moi que ce putain de message ne pouvait pas venir de toi. Je l’avais toujours senti. C’est moi qui avais juste été trop con pour chercher plus loin. C’était moi qui t’avais trahi au bout du compte. En me barrant. En quittant notre appartement. En ne te cherchant pas. Trois mois à rester là sans rien faire jusqu’à ce que la réalité me rattrape. Jusqu’à ce que je décide d’arrêter de me mentir à moi-même. Incapable de ressentir pour un autre tout ce que je pouvais ressentir pour toi.
« Tu vois que ce soir tout peut arriver. Vas le voir Dorian.» « Il ne sait même pas tout ça... Et si...» « Et si quoi ? Un nom n’est qu’un nom.»
Un nom oui, me rendant compte de tout ce dont on était passé à côté. N’attendant plus un seul instant pour venir là, me planter devant toi. Si tu savais comme je m’en voulais. Un peu honteux de l’état dans lequel je me trouvais. J’aurais tellement aimé être sobre finalement. Venant te prendre dans mes bras, silencieux. T’enlaçant fortement, enfouissant ma tête dans ton épaule. Me réimprégnant de ton odeur, comme un junky en manque. Comme si... Je me retrouvais enfin. Simplement et soudainement entier. C’est moi qui l’étais désolé...
(C) MR. CHAOTIK
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Ven 24 Déc - 12:56
Smell Like a Freaksow
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] Le passé n'était pas à refaire. Il fallait parfois se rendre à l'évidence. Simplement tourner la page pour avancer et profiter de ce que la vie avait de plus beau. Les différences qui m'avaient éloigné de mon Sire étaient trop marquées pour que l'on puisse perdurer. J'avais beau l'aimer et le respecter, nos cœurs ne vibraient pas de la même façon. Et pourtant. Pourtant, il me manquait et j'aspirais, entre deux pensées égarées, à le retrouver en tant que mentor. En tant que guide. J'avais besoin d'exister dans son regard pour tout ce que nous avions partagé ainsi que pour l'Immortalité qu'il m'avait accordé pour me sauver de la Mort. Au final, ne m'étais-je pas compliqué la vie tout seul ? N'était-ce pas Nikolaï qui avait raison ? Lui qui débordait parfois d'une sagesse qui m'échappait. Lui qui avait su me montrer de nouvelles et plus belles possibilités. Il n'était pas impossible que l'on se respecte et que l'on s'offre de la considération. Léandre le méritait, au-delà de tous ses méfaits. Il vivait et existait, comme des milliers d'autres. Il ressentait et pensait, comme des milliers d'autres.
J'avais foi en son évolution. En l'idée qu'il puisse s'améliorer. Après tout, ce ne sont pas ses facettes délétères qu'il m'avait offert. Et l'affection qui perdurait entre nous n'avait jamais été feinte. Il restait mon créateur. Il coulait dans mes veines et représentait tout un pan de ma vie passée. Le dernier vestige de ma vie humaine. Mon opinion sur Callan était différente. Plus acerbe et tranchée. Mais je ne le connaissais pas. Et ses secrets restaient pour moi des mystères nébuleux hors de portée. J'écoutais pourtant Léandre. Sa voix si familière et si lointaine à la fois. Cependant, nous fûmes interrompus par deux étrangers, une femme et un homme que je n'avais jamais croisé jusqu'ici. La belle dame souhaitait interroger Léandre et elle ne s'est donc pas privée de le faire. Avec un sourire amical, je les ai salué tous les deux, écoutant distraitement la réponse que mon Sire choisit d'offrir à l'inconnue. Il avait choisi d'être optimiste et cette lumière imperceptible que j'ai aperçu dans son regard me rassurait et m'incitait à croire que quelque chose en lui avait changé. Pour le meilleur.
Mais la voix de Nikolaï, petit trésor d'Humanité increvable, s'est immédiatement accaparée de mon attention. Avec une aisance étrange et solaire. Rassurante et chaleureuse. Mon regard s'est alors dirigé vers la scène alors que l'impression de sentir les battements de mon cœur s'accélérer s'intensifiait. C'était pourtant stupide et impossible. Puisque tout était mort en moi. Tout était mort et pourtant, Nikolaï me donnait l'impression de retrouver la vie que j'avais perdu. Alors que ses mots s'enchaînaient, mes lèvres n'ont pas pu s'empêcher de sourire. Avec tendresse et amour infini. Avec douceur aussi. Je savais à quel point ça lui coûtait d'ainsi s'exposer. De faire face à la foule, de devoir se livrer. Et pourtant, il le faisait sans hésiter. Les accords de guitare accompagnaient parfaitement ses paroles, douces et plein d'espoir. À l'image de toute la lumière qui pouvait l'habiter malgré la douleur et les blessures. Je me sentais alors fier de l'avoir fait mien. D'être auprès de lui dès que nous avions un peu de temps libre. Puisque nos vies étaient à jamais entremêlées désormais. S'il m'appartenait, je lui appartenais avec la même intensité aujourd'hui.
J'étais touché. Par cette déclaration. Par la sincérité qui en découlait. Et en vérité, je m'en sentais presque déstabilisé. Moi qui pourtant avait pris l'habitude de ne plus me laisser effleurer de la sorte. Nikolaï avait un certain don pour me surprendre de la plus belle des manières et j'aurais voulu aller l'embrasser à l'instant même où il contait au monde l'inattendu de notre histoire si particulière. En savourant le son de sa voix, je l'ai observé chanter comme s'il s'agissait de ce qui avait de plus précieux au monde et dès lors que la musique s'est arrêtée, que le spectacle qu'il nous offrait fut terminé, je me suis levé, adressant un dernier mort à Léandre. « Nous viendrons. Merci, d'avoir organisé cette soirée et d'accepter vouloir renouer. » Alors je l'avais pris dans mes bras, un court instant, scellant ainsi un chapitre obscur de mon existence. Désireux d'autre chose. De plus sain et de plus équilibré. Je ne voulais plus le haïr. Encore moins avec Nikolaï à mes côtés. Puisqu'il me rendait meilleur. Sans même en avoir conscience.
« Je te laisse. Après une telle déclaration, il me semble approprié de le rejoindre. » En riant, je me détachais alors de mon créateur avant de m'échapper pour retrouver Nikolaï. Il m'a fallu quelques minutes pour que mes prunelles retrouvent sa silhouette fragile et lorsque ce fut le cas, ma main s'est emparée de la sienne avant de l'attirer contre moi pour le serrer dans mes bras, fortement, me sentant chanceux et reconnaissant d'en avoir fait mon premier infant et de partager avec lui ce genre d'amour indéfectible et imposant que beaucoup de monde rêve de posséder sans en comprendre réellement la beauté. « Je t'aime, Nikolaï. » C'était la première fois que je formulais ses mots aussi frontalement. La première fois qu'ils dépassaient le seuil de mes lèvres. Il m'avait d'abord fallu du temps. Du temps pour comprendre que tu ne t'envolerais pas et que la Mort ne te semblait plus aussi séduisante. Puisque moi aussi, j'avais eu peur que tu t'en ailles et que mon cœur s'esquinte à ton absence. Mais de nous deux, ce soir, c'est toi qui avais raison. Il fallait dire aux gens qu'on les aimait lorsqu'on en avait encore le temps.
Quelques-uns les avaient rejoints sur la piste. D'autres amateurs de mouvements, venus ici pour s'exprimer par la danse. D'autres buvaient avec plus ou moins de modérations. Parfois seul, parfois à plusieurs. D'autres sirotaient leurs boissons en observant la foule, de près ou de loin, se réjouissant simplement d'être là et de voir une ambiance un peu plus légère qu'à l'habitude, qui semblait bien loin des tensions et de la terreur habituelle. Quelques-uns étaient probablement septiques d'une telle folie malgré la menace toujours présente. Mais, après tout, on ne vit qu'une fois. Pour le reste, ils s'étaient regroupés, s'étaient rejoins, pour discuter, faire connaissance, profiter de la soirée entre amis. Chacun, à sa manière, fêtait Halloween en compagnie des autres présents à la soirée. Quand bien même cela ne respectait aucunement le calendrier, l'important n'était-il pas l'intention et le fait de s'amuser ?
La musique s'était arrêtée à la fin d'un morceau, mettant fin à la danse. Cela aurait pu passer inaperçu si le silence ne s'était pas prolongé, si le groupe était reparti sur une nouvelle musique. Mais rien. Dimitry n'avait pas trop comprit sur le coup, affichant un air perplexe alors qu'il tournait le regard vers les musiciens. Jusqu'à l'explosion de lumière dans le ciel qui l'avait forcé à lever les yeux. Un feu d'artifice. Un sourire sur les lèvres, il observait le spectacle avec émerveillement. Il avait l'impression de ne pas en avoir vu depuis une éternité, ou d'avoir oublié la beauté des lumières ornant le ciel lors de ce genre d’événement. Un moment éphémère, qui se consuma trop vite à son goût.
Mais très vite avais suivis le discours d'un jeune homme sur scène, probablement monté pendant que tous étaient concentrés sur les illuminations célestes. Son discours était beau, emplit d'un espoir qu'il partageait de bon cœur avec lui. Ses paroles sur le fait de dire aux proches qu'on les aimait pouvaient sembler d'une évidence déconcertante, or le djinn acceptait de croire que ça ne l'était pas autant qu'on le pensait. Encore plus depuis qu'ils étaient enfermés sur cette île transformée en prison géante. Depuis ce moment, rien n'était devenu plus éphémère que leur vie, et chaque moment passé avec ceux qu'on aimait devait servir à leur montrer combien on tenait à eux. Un autre discours, plus court cette fois-ci, avait suivit durant lequel le brun s'était aperçut qu'il avait la gorge sèche. Il s'était alors discrètement penché vers sa cadette pour lui demander, au creux de l'oreille, si elle souhaitait qu'il lui ramène une boisson, ce qu'elle avait poliment refusé. À cette réponse, il s'était déplacé en direction du bar pour aller se chercher un verre.
Le monde ne manquait pas, et il se retrouvait à slalomer entre les silhouettes pour se frayer un chemin vers sa destination. Mais, bien qu'il était parvenu à éviter la plupart des obstacles physiques, un imprévu l'avait stoppé dans son élan : souhaitant éviter de justesse une collision avec un jeune homme qui se rendait dans la direction opposée à la sienne, il s'était rapidement décalé sur sa gauche. Or, ce geste en apparence anodin lui avait valu de bousculer légèrement une demoiselle ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) vêtue de cuir et de plantes, à l'image d'une elfe de la nature. Il s'en était instantanément voulu, de cet imprévu qu'il n'avait pas su lui éviter.
« Mince, désolé, je vous ai pas fait mal ? » Lui avait-il demandé en se tournant dans sa direction. Il espérait ne pas l'avoir blessé, ne sachant pas s'il avait assez maîtrisé sa force. « Si je peux faire quoi que ce soit pour me faire pardonner, dites le moi. » Avait-il proposé pour tenter de réparer son geste malheureux.
Gabrielle Finnigan
♦ Lycanthrope ♦ Au gène non déclenché
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Ven 31 Déc - 18:31
La soirée se poursuivait dans la bonne humeur, loin des soucis quotidiens. Les différentes factions s'étaient réunies, humains et surnaturels fêtaient leur survie, les amitiés et la résistance à l'oppression menée par Tullamore.. Tous avaient souffert. Tous avaient perdu un proche.. Mais ils étaient là, tous ensemble à se mêler pour danser, s'amuser et partager...
J'avais participé à l'organisation de cette soirée qui comptait beaucoup pour moi. Et le résultat me réchauffait le coeur... Certes une certaine noirceur ne me quittait vraiment jamais.. Mais j'étais bien, là. Entourée de visages amis. Faisant de nouvelles rencontres. Tant qu'il y aurait des joies, des espérances... Ils tiendraient bons.
Saluant la jeune [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] , ainsi que ses amis, j'observais la foule, voyant la scène à disposition être investie pour un sacré discours... Il avait raison... N'osant rien dire, je levais simplement son verre à son intention en un toast silencieux quand la musique commença. Je n'aurais pas mieux dit.. Et du bruit à l'extérieur résonna un peu plus tard, signalant le lancement du feu d'artifice. La foule s'étiolait doucement, certains commençant à se retirer vers leurs pénates ou d'autres projets pour la fin de la nuit.
Ces quelques heures ensembles, de fête et d'unions étaient réussies. Mais à présent, je sentais l'euphorie de ces instants se fâner alors que doutes et craintes reprenaient doucement le dessus... Comment fêter complètement, être ainsi pleinement heureuse quand je ne pouvais oublier en aucun instant que ma fille était aux mains de l'ennemi depuis plusieurs années maintenant. Comment être pleinement heureuse quand je n'étais même pas certaine que mon Ophélie soit encore en vie... Je ne pouvais pas encore envisager le pire et pourtant... Dans mes sombres doutes une petite voix me le soufflait. Certains des Loups de la Meute me le suggéraient de temps en temps.. Mais si je la perdais.. Je ne répondrais sans doute plus de rien. Mon seul garde-fou était de l'espérer en vie, que je la retrouverais. La libérerait de ces monstres..
Un jour.
D'n sourire ressemblant à une grimace plutôt qu'un signe d'apaisement, je posais mon verre sans doute un peu brusquement sur le comptoir et prit congé de Lahja et de mes autres interlocuteurs. En cet instant je n'avais plus coeur, subitement, à faire la fête plus longtemps..
"-Heureuse que vous soyez venus. Je vais prendre l'air. J'ai besoin.. De m'aérer l'esprit. Je vous souhaite une bonne soirée, et à bientôt."
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] comprendra peut être vers quoi allait mes pensées. Elle savait car elle était l'une des rares avec lesquels je me confiait là-dessus. Mais je ne pouvait plus faire semblant..
Le coeur lourd, je rejoignis le dehors, saluant d'un sourire les visages familiers, leur souhaitant bonne soirée. Au passage, je pu voir [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] dans la foule, près de l'estrade. Je n'allais pas le déranger, mais me promis d'aller le voir un de ces jours, avec recettes et autres activités qui lui plairaient. J'était contente qu'il soit présent.
J'allais admirer le feu d'artifice en espérant qu'il éloignerait ces ombres.. Mais elles étaient en cet instant un peu trop fortes.. Alors je m'en éloignais, rentrant vers chez moi, retrouvant mon logement. Autant ne pas incommoder les autres par mon humeur se détériorant.
Demain serait sans doute plus joyeux.
Amaryllis O'Faolain
♦ Humain ♦ La Parfumeuse
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Ven 31 Déc - 18:59
La Parfumeuse était discrète, observant la foule sans vraiment s'y mêler. En dehors des habitants du village.. Elle n'avait pas tant fréquenté de monde que ça. Elle savait qu'étaient présents humains comme surnaturels.. Elle n'était pas méfiante. Non..Mais ne voulait pas faire d'impaire pour autant. Alors elle dégustait une coupe en écoutant les échanges, regardant autour d'elle. Ce n'était pas si mal, de retrouver du monde ainsi, elle qui avait la plupart du temps le nez dans ses fragrances et plantes.
Une expérience qu'elle pourrait reproduire. L'idée ne lui déplaisait pas.
Même quand on lui rentra dedans. Elle eut le réflexe d'éloigner sa coupe de champagne, heureusement vide. Avant qu'un jeune homme ( [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ) ne s'excuse de l'avoir ainsi bousculer.
"-Non, aucun mal. Et vous?"
S'il s'inquiétait de lui avoir fait mal.. Elle lui renvoyait la question sachant que percuter quelqu'un pouvait aussi être douloureux chez l'autre. Sa proposition la fit sourire. Ce n'était pas souvent qu'elle était ainsi abordée et l'on put voir rosir les joues de la Poison Ivy qui joua avec une mèche de ses cheveux rebelles, la remettant en un geste un peu nerveux derrière son oreille.
"-Ne vous inquiétez pas, il n'y a pas de mal.. Mais si vous y tenez.. Peut-être pourrions nous partager un verre? Si.. Ca vous dis évidemment. Vous avez peut-être d'autres projets pour la soirée?"
Rougissant maintenant franchement la rousse se tourne vers le comptoir, balbutiant sur la fin.. Ah ça, elle était loin d'être à l'aise dans les relations sociales. Sur les plantes et commandes, elle s'en sortait comme un chef, mais là.. Sa maladresse sautait aux yeux.. Allait-il le prendre mal? Hélant les serveurs, elle demanda deux verres, en tendant en un à son interlocuteur.
"-Je suis Amaryllis. Parfumeuse.. Et bien plus douée avec les plantes qu'avec les individus. Vous ne m'avez pas fait mal. Vraiment. Pas même de bleus, je pense."
Elle se maudirait presque d'être si peu à l'aise.. Ce n'était qu'une simple discussion.. Et pourtant elle avait subitement envie de s'enfouir sous ses herbiers et autres plantes pour ne plus être aussi timide.. Il lui fallait vraiment aller au contact et s'entraîner. Elle ne pouvait pas rester sans cesse dans ses travaux de fragrances. Une bonne résolution pour les temps à venir..
Nikolaï Davidov
♝ Médecin de la fondation ♝ Fondateur ┼ Bébé vampire
Parfois il fallait de peu de choses pour prendre conscience de combien la vie, elle était importante. De combien on avait envie de profiter de celle-ci, de ne plus s'encombrer de choses aussi inutiles que de la souffrance. Et cette prise de conscience, c'était ce soir que je la prenais. Alors que je te regardais, que je t'observais. Que je pouvais presque sentir mon cœur battre à nouveau dans ma poitrine. Me sentant enfin léger. Enfin... En paix. Laissant sortir les notes de mon clavier, de ma bouche, des mots posés, pensés. Je me rendais compte de combien j'avais pu passer à côté de certaines choses en m'enfermant dans cette déprime qui avait été la mienne avant ton arrivée. N'ayant que désormais au fond de mon âme une seule crainte. Une seule peur. Celle de te perdre. De te voir partir sans raison parce que je serais trop chiant avec mes sentiments. Et je n'avais pas envie de ça. J'avais envie que tu crois en moi, en nous. En notre avenir. Que tu prennes conscience que tu étais le seul. L'unique. Et que tu le resterais. Le reste ? Ca n'avait pas d'importance. Ca n'en aura jamais. Redescendant de la scène après avoir balancé un vague « Merci.». Un peu perdu. Un peu... Surpris de ce que je venais de faire. N'ayant jamais apprécié ça. M'afficher en publique. Même quand je jouais avec le groupe, j'étais toujours... Discret. Effacé. Ne recherchant ni gloire ni reconnaissance... Et c'est la sensation de ta main dans la mienne qui m'a ramené.
Comme c'était ton regard que j'avais croisé lors de ma renaissance. Venant retrouver ma place là où elle était. Là. Dans le creux de tes bras. Souriant simplement. Venant t'embrasser à l'entente de tes mots. Des mots que tu ne m'avais encore jamais dit. Une main posée contre ta joue. J'aurais pu, me la jouer espiègle, te répondre que je le savais. Parfois, on n'avait pas vraiment besoin de se dire les choses pour se comprendre. Encrant mon regard dans le tien. Fatigué. Usé de me cacher. Enfin prêt à assumer. Enfin prêt... A me retrouver. C'était sans doute le plus beau cadeau que je pouvais te faire. Revenir. Et être entièrement tien. Sans peur. Sans masque. Sans faille. Prêt à tout affronter avec toi.
« Je crois qu'il est temps pour nous d'affronter ce qui nous effraies et ce que je me force à cacher. Rentrons chez-nous et ramènes-moi. Je n'ai plus peur maintenant. On affrontera ça ensemble. Moi aussi je t'aime. Tellement. Ils sont loin les fantômes de mon passé. Il n'y a que toi Vincent. Mais j'ai peur que cette absence d'humanité te pousse à en douter alors... Je veux revenir et te le redire droit dans les yeux. Encore et encore parce que j'ai aucun doute et je veux que tu le saches.»
Je voulais revenir. Je voulais la retrouver. Cette part qui me manquait. J'étais prêt à tout affronter tant que ça serait à tes côté. Je voulais tout te donner. Je voulais que l'on partage absolument tout. Et je voulais surtout être entier... Pour toi. Pour nous. Pour notre avenir. Pour toutes ces choses que l'on avait encore à construire... J'étais tien, tu étais mien... Et ensemble on pourra franchir tout les obstacles possible. Je le savais... Je le sentais. Là. Au plus profond de moi. Et il était temps pour nous de faire un pas en avant. Encore un... Main dans la main. Comme on avait si bien su le faire depuis le départ.
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Some say the world will end in fire, some say in ice. From what I’ve tasted of desire I hold with those who favor fire. But if it had to perish twice, I think I know enough of hate to say that for destruction ice is also great and would suffice.
